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Adaptation aux régimes alimentaires
Les animaux font beaucoup d'activités. Pour celles-ci, ils dépensent beaucoup d'énergie. Pour compenser ces dépensent énergétiques, les animaux doivent boire et manger. Il existe différentes manières de se déplacer et différents régimes alimentaires.
Chaque animal à un bec et un tube digestif adapté à leur régime alimentaire. En observant la forme du bec de l'animal, on peut en déduire son régime alimentaire. Les oiseaux n'ont pas de dent. Le bec joue leur rôle. Comme le montre le tableau suivant, il existe différentes formes de becs qui adaptent l'oiseau à tel ou tel régime alimentaire.
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Chez les mammifères, on peut aussi associer les formes de crânes, de gueules et les dentitions à différents types d'alimentation.
La figure si compte illustre des crânes caractéristiques de certains régimes alimentaire et l'image suivante illustre les catégories de dents.
La forme du crâne de l'insectivore est allongé et triangulaire, et les mâchoires sont longues. Les dents sont nombreuses, petites pointues, surtout les incisives. La dentition est complète.
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Le crâne de
l'omnivore est allongé et assez plat, et les mâchoires sont longues. La
dentition est complète. les incisives sont petites, les canines longues,
et les prémolaires et molaires sont pointues.
Le crâne du du carnivore est arrondi et les mâchoires sont courtes. La dentition est complète. Les incisives sont tranchantes, les canines(cros), sont longues, et les prémolaires et les molaires pointues.
Le crâne de l'herbivore ruminant est allongé et plus plat. Les mâchoires sont longues et ont des espaces sans dents. La mâchoire supérieure ne comprend pas toujours les incisives. Seuls les mâles ont des canines. Les surfaces des prémolaires et des molaires sont plates et souvent usées. La façon dont la mâchoire inférieure est attachée au crâne permet des mouvements latéraux de rumination.
Le crâne de l'herbivore rongeur est cour et montre espace sans dents entre les énormes incisives et les molaires. Les incisives poussent continuellement et l'animal doit ronger pour les user au fur et à mesure qu'elles s'allongent.
Adaptations aux changements de température
Lorsque
la température se refroidit et que l'animal ne migre pas, sa peau s'adapte aux
nouvelles conditions climatiques. C'est particulièrement le cas des mammifères.
La
peau joue un
rôle crucial chez tous les ani
En période d'abondance, la peau accumule des réserves de graisses qui isoleront le corps du froid et lui serviront de nourriture en période de pénurie ou d'hibernation. La baleine, le phoque et l'ours polaire possèdent une bonne couche de graisse.
Chez les mammifères, la peau porte des poils qui forment la fourrure. La variété et la densité des poils de la fourrure d'un animal varient en fonction des conditions climatiques ainsi que de l'espèce à laquelle l'animal appartient. La figure ci-dessous compare la densité des poils de trois espèces animales.
Les
poils courts, fins et denses de la fourrure servent à l'isolation thermique de
la peau. Ils poussent en grande quantité durant l'automne. lis finissent par
atteindre leur longueur normale au début de l'hiver, puis, au moment de la mue,
ils tombent et sont remplacés par de nouveaux poils. Au Québec, il existe deux
mues annuelles, une au printemps et l'autre à l'automne.
En
hiver, les poils blancs, qui ont poussé en automne, réfléchissent vers le
corps de l'animal une bonne partie de la chaleur qu'il dégage, lui permettant
ainsi de la conserver.
Dans
nos régions, la fourrure est toujours plus belle, plus épaisse et plus chaude
en hiver qu'en toute autre saison. C'est toujours la fourrure d'hiver qui sert
à confectionner les vêtements les plus beaux et les plus chauds.