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Adaptation aux régimes alimentaires

Les animaux font beaucoup d'activités. Pour celles-ci, ils dépensent beaucoup d'énergie. Pour compenser ces dépensent énergétiques, les animaux doivent boire et manger. Il existe différentes manières de se déplacer et différents régimes alimentaires. 

Chaque animal à un bec et un tube digestif adapté à leur régime alimentaire. En observant la forme du bec de l'animal, on peut en déduire son régime alimentaire. Les oiseaux n'ont pas de dent. Le bec joue leur rôle. Comme le montre le tableau suivant, il existe différentes formes de becs qui adaptent l'oiseau à tel ou tel régime alimentaire. 

    

Chez les mammifères, on peut aussi associer les formes de crânes, de gueules et les dentitions à différents types d'alimentation.

La figure si compte illustre des crânes caractéristiques de certains régimes alimentaire et l'image suivante illustre les catégories de dents.

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Adaptations aux changements de température

 

Lorsque la température se refroidit et que l'animal ne migre pas, sa peau s'adapte aux nouvelles conditions climatiques. C'est particulièrement le cas des mammifères.

La peau joue un rôle crucial chez tous les animaux, car elle les protège des infections et du dessèchement. Elle participe aussi au maintien de la température corporelle.

En période d'abondance, la peau accumule des réserves de graisses qui isoleront le corps du froid et lui serviront de nourriture en période de pénurie ou d'hibernation. La baleine, le phoque et l'ours polaire possèdent une bonne couche de graisse.

Chez les mammifères, la peau porte des poils qui forment la fourrure. La variété et la densité des poils de la fourrure d'un animal varient en fonction des conditions climatiques ainsi que de l'espèce à laquelle l'animal appartient. La figure ci-dessous compare la densité des poils de trois espèces animales.

Les poils courts, fins et denses de la fourrure servent à l'isolation thermique de la peau. Ils poussent en grande quantité durant l'automne. lis finissent par atteindre leur longueur normale au début de l'hiver, puis, au moment de la mue, ils tombent et sont remplacés par de nouveaux poils. Au Québec, il existe deux mues annuelles, une au printemps et l'autre à l'automne.

En hiver, les poils blancs, qui ont poussé en automne, réfléchissent vers le corps de l'animal une bonne partie de la chaleur qu'il dégage, lui permettant ainsi de la conserver.

Dans nos régions, la fourrure est toujours plus belle, plus épaisse et plus chaude en hiver qu'en toute autre saison. C'est toujours la fourrure d'hiver qui sert à confectionner les vêtements les plus beaux et les plus chauds.